5cm per second – une histoire sur la distance

! Ceci est un oldie. Si vous voulez lire ma prose de 2008, vous pouvez retrouver l’ancien article ici. Mais.. plus sérieusement, ne cliquez pas. !

Insert song : Une chanson qui se détache de la musique de fond, souvent associée à un moment important et qui peut disposer d’un clip vidéo dédié à l’intérieur de l’oeuvre.

« Revoir les cerisiers en fleurs l’année suivante, telle était la promesse que s’étaient faite Takaki Toono et Akari Shinohara, lorsqu’ils étaient à l’école élémentaire. Hélas, la mutation des parents d’Akari en a décidé autrement.
Six mois passent, les correspondances continuent entre les deux, mais la situation ne peut rester telle quelle lorsque Takaki apprend qu’il doit déménager à Kagoshima, soit à l’opposé d’où vit la jeune fille… Ainsi commence un long périple pour retrouver son amie d’enfance. »

Derrière 5cm per second (aka Byousoku 5 centimeter) ce film au nom énigmatique (et parfois mal perçu par des esprits pervers), on retrouve Makoto Shinkai, un réalisateur pour lequel je voue presque une vénération.

Ses oeuvres sont réputées pour être de vraies pépites visuelles.
Croyez-moi, ce 5cm per second sorti en 2007, bien que bluffant n’est que du pipi de chat à côté de ses nouvelles réalisations (Voyage vers Agharta, Garden of Words).

5cm-par-seconde-screenshot-lensflare
Aussi bon que J.J Abrams, le lens flare before it was cool.

Cependant, 5cm per second reste ma référence pour plusieurs raisons :

  • Une histoire d’amour qui tourne autour de la distance spatiale mais aussi temporelle, c’est le grand dada de Shinkai et ça se sent au niveau de la narration. Il nous laisse le temps d’entrer dans son univers mélancolique, d’aborder ses personnages qui sont si simples et si humains à la fois.
  • LA DIRECTION ARTISTIQUE, LES DESSINS, L’ÉCLAIRAGE. Des détails, des détails partout. Ok, les personnages étaient moins détaillés, mais… ça reste magnifique, même en 2016. (Purée, 9 ans déjà. Oui j’ai dû refaire le calcul sur une calculatrice pour m’en convaincre.)
  • L’insert song de Yamazaki Masayoshi, « One more time, One more chance« . Profitez de la séquence, mais lisez les paroles qui sont tellement appropriées pour ce film.
  • Le bad que ça m’a procuré à l’époque du visionnage. Beaucoup de réflexion sur moi-même. D’où je n’oublierai pas.

Réputé pour être le futur Miyazaki et même pour l’avoir dépassé sur certains points, Makoto Shinkai nous livre un chef d’oeuvre d’une heure en 3 parties.
Cela marquait aussi le début d’une histoire d’amour entre moi et ses oeuvres (malgré un Agharta décevant qui se voulait un peu trop « Ghibliesque »).

En conclusion, c’est un film que je recommande très fortement, même si la romance n’est pas votre dada, ce film aura toujours un aspect qui résonnera avec vous.

Disponible chez Kazé pour 24,95€ (non le DVD n’est même pas à envisager une seconde).

Zure, toujours aussi gaga devant ce film quand bien même c’est la énième fois qu’elle le revisionne.