Désolée encore pour cette longue absence ! Beaucoup de choses se sont passées : les attentats de Novembre, mon projet de fin d’études en Décembre et mon stage en Janvier. Des événements qui ne m’ont pas vraiment laissé le temps de souffler.
Je précise que ces séries sont encore en cours de diffusion au Japon, il se peut que mon avis change par la suite, mais je tenais à vous partager mes premières impressions. (Et pour lancer les festivités, on va procéder par ordre alphabétique, comme ça, pas de jaloux).
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Ajin
Kei Nagaiest un adolescent normal sans histoire, ne vivant que pour ses études. Tout bascule le jour où il se révèle être un ajin, un organisme immortel craint par tous. Dès lors, il sera pourchassé sans cesse dans un univers bien cruel pour ceux qui ne sont pas humains.
Un anime pour lequel les gens sont divisés pour un élément : tout est en 3D. Manque de budget ou véritable parti pris artistique ? Si on omet ce choix étrange qui nécessite un temps d’adaptation, on découvre une histoire assez sombre sur fond de surnaturel.
Malgré la 3D qui semble saccadée, on se fait happer par l’ambiance intriguante de l’ensemble, le tout étant desservi par une bande son qui fait bien monter la tension. En prime, on a flumpool qui s’occupe de l’opening, mon petit plaisir coupable du moment.
Bref, c’est du solide, faut juste s’accrocher un peu au début, mais définitivement à tester quand on cherche un bon thriller. Plus qu’à espérer que cette adaptation ne se finira pas en queue de poisson au vu du peu d’épisodes alloués.
Avancement (épisodes) : 3 /13 Visionnable : bientôt sur Netflix
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Dimension W
En 2036, une source d’énergie inépuisable a été découverte par le biais d’une quatrième dimension nommée W. Les coils, qui exploitent cette dernière, ont désormais entièrement remplacé les autres formes d’énergies existantes.
On suit les aventures de Kyouma Mabuchi, un chasseur decoils illégaux. Quel est donc le passé de ce grincheux qui refuse obstinément d’utiliser tout ce qui a attrait aux coils ? Et que va apporter sa rencontre avec Mira, une jeune fille liée au père des coils ?
Dimension W dispose d’un univers de science-fiction sympathique à découvrir et semble être une valeur sûre de la saison si on cherche un peu d’action ! Il y a peut-être un peu trop de plans autour du popotin de Mira, mais la série divertit bien et se suit sans trop se prendre la tête.
Si j’ai tenté l’aventure, c’est parce que j’apprécie les dessins du Yuji Iwahara, le chara-designer de Darker Than Black, un anime que j’ai beaucoup aimé. Et aussi parce qu’il y avait Daisuke Ono.
Comme pour la majorité des productions en 12 épisodes, je m’attends à me retrouver avec une série très rushée dont la fin ne me satisfera sûrement pas par manque de conclusion.
D’autant plus que dans ma petite oreillette portant le doux nom d’Internet, on m’indique que de nombreux détails, ainsi qu’un mini-arc sont laissés pour compte dans le cas de Dimension W…
M’enfin, l’anime fait bien son office, je vais me laisser tenter par le manga papier dispo chez Ki-oon ;)
Avancement (épisodes) : 4 /12 Visionnable : sur Wakanim
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Erased
Désenchanté par sa vie, Satoru Fujinuma, 29 ans, est livreur de pizza le jour et mangaka à ses heures perdues. Son quotidien est étrangement soumis à un phénomène qu’il appelle le « Revival ». Ainsi, Satoru est régulièrement forcé de revivre quelques minutes avant qu’un incident grave se produit. De fil en aiguille, il se retrouvera confronté à son passé qu’il aurait préféré à tout jamais effacer…
L’anime que j’attendais le plus de ma sélection, il mêle : meurtre, mystère, voyage dans le temps, mec dépressif, Asian Kung Fu Generation. En dire plus serait spoiler.
Tout ça pour vous dire que j’ai savouré chaque seconde de l’entrée en matière de cette adaptation d’Erased et ses épisodes suivants m’ont tout autant scotchée dans leur traitement.
Que ce soit dans la mise en scène (la transition vers des bandes noirs à l’écran, un moment de génie), les doublages ou les musiques de Yuki Kajiura (Puella Magi Madoka Magica, Tsubasa Reservoir Chronicle), le cocktail fonctionne à merveille.
Difficile d’en parler plus sans révéler quoique ce soit, donc je m’arrête là. Comme quoi, j’ai réservé le meilleur pour la fin.
Pour donner une idée de mon intérêt : Erased m’a donné la motivation d’écrire cet article.
Plus sérieusement, jetez-y un oeil d’urgence, vous ne le regretterez pas ! (Sauf si vous cherchez une comédie ou un anime harem ecchi).
Une nouvelle catégorie d’articles fait son apparition sur Geeky Zure ! Avec des billets vraiment plus courts que d’habitude, la section « Figurines » sera illustrée par des photos de mon crû et d’une petite présentation de la série en question.
Super Deformed (SD ou chibi) : ce terme désigne un style graphique où les personnages sont représentés avec une tête énorme et un corps minuscule.
Nendoroid : désigne la gamme chibi* de la Good Smile Company. Ce sont des petites figurines disposants d’articulations et de plusieurs visages interchangeables, souvent accompagnées d’accessoires. Elles coûtent environ une trentaine d’euros (sans compter l’éventuelle douane).
« Dans le lycée Honnouji où règne sans pitié le Conseil des élèves, Ryuko Matoi soupçonne ces derniers d’être impliqués dans la mort de son père. Elle va se retrouver à défier l’ensemble du système représenté par Satsuki Kiryuin.
Devant faire face à des ennemis très puissants, notre héroïne sera équipée de Senketsu, un puissant uniforme scolaire doté de conscience et d’une épée en forme de lame de ciseau. »
Après ce synopsis qui n’en dit pas assez sur la folie de Kill La Kill, série animée par le studio TRIGGER d’octobre 2013 à mars 2014, on va surtout se demander : qui est donc Mako Mankanshoku, la figurine de l’article ?
Les deux faces de Mako Mankanshoku ~
Mako est la meilleure amie de l’héroïne. C’est une fille banale qui n’a rien à faire des luttes de pouvoir au sein du lycée. Hyperactive et simple d’esprit, elle s’endort toujours en cours.
C’est mon personnage favori de toute la série et dont les apparitions sont toujours appréciables ! Un vrai coup de coeur pour cette pile électrique aux 1000 expressions.
Mako (normal) vient avec 4 visages différents : souriante, folle d’excitation, endormie, en train de parler fort.
En terme d’accessoires, elle vient avec une assiette de croquettes aux ingrédients douteux mais aussi avec le fidèle chien de la famille Mankanshoku : Guts !
Mako (2-stars) vient avec 2 visages différents : prête au combat avec la petite herbe dans la bouche, triste prête à pleurer.
Elle vient avec un manteau articulé très détaillé (il n’y a qu’à voir le craft des outils dorés dans la doublure), une batte de baseball cloutée, un poing américain « MAKO », et de quoi recréer une des scènes des derniers épisodes de Kill La Kill.
Pour toute question ou remarque, n’hésitez pas à commenter ce premier post d’une longue série ;)
Zure, une passionnée de figurines délirantes qui aime afficher sa collection.
! Note : cet article est un « oldie », il est le premier d’une longue liste de réécritures complètes d’anciens posts sur mon précédent blog. Celui-ci date de 2010 pour comparaison. C’est l’occasion de découvrir d’anciens animes si vous ne les connaissiez pas déjà !
Josei : désigne un type de manga principalement destiné aux femmes (de l’adolescente à la femme de 45 ans et +), abordant des thèmes et contextes plus matures et jugés plus réalistes par rapport aux shôjos.
« Honey & Clover narre la rencontre d’un groupe hétéroclite d’étudiants en art : Yûta Takemoto, Shinobu Morita, Takumi Mayama, Ayumi Yamada et d’une jeune prodige : Hagumi Hanamoto.
Plongés au coeur de la vie quotidienne de cette bande d’amis, nous apprenons à les connaître au gré de leurs romances, de leurs doutes, de leurs joies et de leurs peines. Jusqu’au jour où, inévitablement, leurs routes qui se sont croisées, vont se séparer pour plonger pleinement dans le monde adulte… »
De 2000 à 2006, Umino Chica nous livre un doux récit sur l’entrée dans la vie active de nos différents protagonistes en 10 tomes.
Sa première série, mais aussi son premier gros succès : Honey & Clover reçoit un prix (Kodansha Manga Award, catégorie shôjo). Il est ensuite adapté en deux saisons d’anime entre 2005-2006, en film live en 2006, puis en drama au Japon et à Taiwan en 2008.
A-t-il véritablement mérité cet engouement ? Et pourquoi ?
Mon propos est ouvertement biaisé, mais comment ne pas résister lorsqu’un auteur nous offre sur un plateau l’histoire d’une belle amitié, saupoudrée d’humour.
On suit la période estudiantine mouvementée de ces cinq amis qui profitent de ces moments ensemble avant de finalement s’intégrer à la société, chacun de leur côté, à leur rythme.
Papa Mayama et ses enfants.
OK, on se souviendra de la partie de Twister entre Takemoto et Morita, de la cuisine expérimentale de Hagu et de Ayumi ou bien du sérieux à quasi toute épreuve de Mayama. Mais au final, on finit assez aisément par entrer dans les délires et peines de ce groupe. Et c’est avec beaucoup de peine que nous les quittons.
Plus qu’un simple mélange de gags et passages émotionnels, Umino Chica nous dépeint des relations interpersonnelles crédibles auxquels on peut s’identifier, étant japonais ou non. La romance est présente, mais Honey & Clover c’est avant tout une ode à la vie.
Du moins, c’est ce que j’en retire de mon visionnage et de ma lecture. Évidemment, à chacun de se faire son propre avis car ce chef d’oeuvre ne touchera pas tout le monde de la même façon suivant notre passif.
Le seul panty-shot de l’anime se situe dans son opening très étrangement « artistique ».
Dans cet article, mes propos se basent surtout sur mes impressions de la version anime du studio J.C Staff, ce qui en fait une de mes rares exceptions. Pour une fois, je considère que l’adaptation surpasse l’original.
Elle retranscrit fidèlement l’histoire tout en lui apportant beaucoup par un doublage de qualité et une direction irréprochable.
Quand le manga peut parfois sembler brouillon et bazardesque à cause d’un texte trop riche sur chaque case, son adaptation est plus facile à aborder. Surtout que rien n’est vraiment perdu, ce qui peut sembler surprenant au vu de la richesse de l’oeuvre originale.
Pour ma part, je me suis lancée dans l’anime pour diverses raisons :
1. j’ai participé au fansub de Higashi no Eden (aka Eden of the East) dont Umino Chica était la chara-designer originale,
2. l’oeuvre était réputée pour être très sympathique,
3. il y avait des insert songs de Suga Shikao (ci-dessus),
4. le casting de doubleurs (= seiyuus) intégrait un certain Tomokazu Sugita.
Conclusion Dans tous les cas, ce fut une superbe découverte. Un véritable coup de coeur pour lequel j’ai fini par acheter tous les tomes du manga pour redécouvrir l’oeuvre sous un autre angle.
Je le recommande vivement pour ceux qui cherchent une histoire qui vous fera sourire, rire, pleurer de rire mais aussi réfléchir sur la vie et ses petits travers. C’est ce mélange de douceur et d’amertume qui fait l’essence même de mon affection pour Honey & Clover.
Et c’est bien pour cela qu’il faudrait se manifester en France pour qu’ils nous sortent un de ces jours en version physique les deux saisons de l’anime.
La réponse de Kaze sur Twitter, l’espoir peut vivre ! Enfin presque.
Pour visionner/lire Honey & Clover de manière légale :
– La saison 1 sur AnimeDigitalNetwork (ADN).
– La saison 2… là vous trouverez de la lumière car non licenciée en France.
– Les 10 tomes chez Kana.
Zure, une fille un peu paumée qui cherche à trouver le sens de sa vie.
! Malgré la définition ci-dessous, je précise que cet article n’est pas spoilant !
Spoil(er) : désigne le fait de gâcher la surprise en dévoilant des informations sur la suite de l’histoire à des personnes qui n’en sont pas au même point.
« Pénétrez dans l’univers mystérieux du Quindecim, un bar un peu particulier. Ses clients n’ont aucune idée de comment ils y sont arrivés.
Cependant, pour en sortir, il n’y a qu’une seule solution : participer à des jeux étranges où leur vie est mise en jeu. Le tout sous l’oeil perçant de Decim, un barman inexpressif qui en sait plus qu’on ne le pense, et de son assistante : une jeune amnésique aux cheveux noirs. »
Diffusé entre janvier et mars 2015, l’anime de Death Parade est produit par Madhouse (Card Captor Sakura,Monster, Death Note, Parasite). Oeuvre originale de Yuzuru Tachikawa en 12 épisodes, elle étend l’univers présenté par l’OAV Death Billiards de 2013 lors du « Project Mirai », une initiative du gouvernement japonais pour entraîner des animateurs juniors.
En bref, beaucoup de potentiel surtout grâce à son ambiance qui change un peu de l’habitude. Et pour ne pas vous spoiler* trop méchamment, je préfère vous retracer mon parcours de l’expérience Death Parade pour vous livrer mes impressions.
A l’origine, j’étais tombée dessus sur Random Curiosity, un blog qui couvre semaine par semaine la majorité des animes d’une saison. Néanmoins, il ne m’avait pas particulièrement intriguée. Mais ça, c’était avant que son opening se lance au karaoké géant de l’Epitanime…
(Juste une précision, cet opening n’a strictement rien à voir avec l’ambiance réelle de l’anime qui est plutôt sombre.)
Une fois l’air groovy et le « Everybody, put your hands up! » entrés dans ma tête… je n’avais qu’une hâte : le visionner pour me faire ma propre idée de l’anime.
Parce que bon… Death Parade m’a fait découvrir BRADIO, un groupe japonais très funky ultra sympathique à écouter. Jamais un clip kitch ne m’aura autant fait halluciner, l’opening ne vous semblera plus jamais pareil après visionnage.
Oui, c’est bien un japonais avec un afro. Oui, ça existe. Oui, j’adore BRADIO donc fallait mettre une image d’eux.
Revenons à nos moutons. Le 1er épisode entamé, cela me laissait sur ma faim. Hélas, il se faisait tard, donc j’ai attendu le lendemain pour regarder 3 autres épisodes. Une fois le week-end passé : je me suis enfourné le reste des épisodes (8) en une soirée.
Conclusion Jamais zappé ni l’opening, ni l’ending. Chaque épisode apporte son lot d’émotions, de réflexions et de questions. Un duo principal intéressant et crédible. Des personnages récurrents un peu en retrait, mais ne gâchent en rien l’expérience. Une belle animation CONSTANTE. Pas de vraie frustration. C’est peut-être exagéré, mais personnellement j’ai juste envie de dire : magnifique.
Pour donner une idée du niveau d’appréciation : au commencement de l’écriture de cet article, je n’avais aucune idée de comment parler de Death Parade sans dire seulement « c’est bien », puis les mots sont venus naturellement.
Bref, je suis ébahie devant une petite perle de la japanimation qui n’a pas connu le succès commercial escompté au Japon. Je peux comprendre que ce ne soit pas la tasse de thé de tous. Pour ma part, j’attends une édition Blu-ray de pied ferme en France !