TPS – Third person shooter : un jeu de tir où la caméra est située derrière le personnage joué
Le premier Mass Effect sorti en 2007 marque le début d’une grande aventure en trois actes où il sera question de sauver la galaxie à de nombreuses reprises avec notre Commandant Shepard, plus BADASS que jamais avec son fidèle vaisseau : le Normandy.
Le Normandy SR1 de Mass Effect
Jamais je ne me serais vue finir un action-RPG avec du tir à la 3ème personne. Cependant, j’ai craqué après des soldes Steam durant une période creuse en terme de jeux. Et, croyez-moi, j’ai sacrément bien fait. J’aurais pu passer à côté d’une perle en terme d’expérience.
Vos compagnons de route. Oui ça en fait beaucoup… Mince, j’ai oublié Zaeed et Javik !
L’atout principal de Mass Effect est sa narration : les missions scénarisées s’enchaînent sans répit, délivrant des scènes épiques que Michael Bay ne renierait pas, et des choix cornéliens.
D’autant plus que Bioware nous offre la possibilité de choisir l’orientation des répliques de notre Shepard, un geste anodin qui aura une conséquence plus ou moins importante sur les jeux suivants et surtout… va nous permettre de poursuivre une relation amoureuse avec l’un de nos coéquipiers (Kaidan ! <3).
Ma FemShepard – Mass Effect 1
Ma FemShepard – Mass Effect 2
Ma FemShepard – Mass Effect 3
Quant à l’aspect jeu de tir : j’étais quelque peu pataude au départ, mais cela ne m’a pas vraiment pénalisée (bon, ok, je demandais à mon copain de faire les sales besognes si VRAIMENT nécessaire.) Mass Effectn’est pas particulièrement reconnu pour son aspect action, même si les créateurs ont bonifié les combats au fur et à mesure des opus.
Mass Effect 1 – Phase de combat
Mass Effect 2 – Phase d’exploration
Mass Effect 3 – Phase de combat
Mon engouement pour Mass Effect se reflète par :
– Chaque jeu m’aura pris environ 50 à 60 heures, toutes les quêtes finies. Soit plus de 150 heures au total.
– J’ai installé Origin (car Mass Effect 3 ne se trouve pas sur Steam).
– J’ai acheté tous les DLC solos ayant un intérêt scénaristique (mon porte-feuille a souffert).
– J’ai plus ou moins fait la paix avec les jeux d’action.
– Un grand sentiment de vide m’a emparée quand j’ai fini le DLC Citadelle. Adieu Commandant Shepard, adieu Kaidan.
Mes moments de frustration :
– Pas de compatibilité manette sur PC (alors que le jeu a été pensé pour une manette)
– Le micmac pas possible pour transférer l’apparence de ma Shepard de Mass Effect 2 vers Mass Effect 3 (WTF?)
– Des petits bugs lors de la mission « Lair of the Shadow Broker » qui faisaient crasher le jeu sans raison apparente > nécessite une vérification des fichiers dans les paramètres Steam
– Les mini-jeux à la con pour interagir avec des coffres/portes/rochers dans Mass Effect 1, le Mass Effect 2 était mieux loti mais je m’en serais bien passée.
– Un peu trop de chargements.
Mass Effect 1 – Ça c’est les sales besognes dont s’occupait mon copain. Immersion garantie. On hack même des cailloux dans la nature.
Conclusion : La saga Mass Effect mérite les honneurs qu’on lui accorde. Plus qu’un simple Action-RPG, c’est un magnifique soap-opéra spatial qui vous transporte dans les confins de l’univers, mêlant prophéties, guerres et l’histoire d’un héros/une héroïne. Vous êtes le Commandant Shepard et vous le valez bien. (Ou presque, si on oublie la fin hautement controversée.)
Zure, une fille qui rêve d’être aussi BADASS que son Commandant Shepard.
Magazine de prépublication : au Japon, tous les mangas paraissent chapitre par chapitre dans des magazines afin de jauger leur popularité. Si l’oeuvre ne trouve pas son public, elle s’arrête purement et simplement. Dans le cas contraire, les chapitres sont compilés en « tanbôkon », le format en tome que nous connaissons en France.
« Quelle serait votre réaction si vous aviez pour tâche de tuer votre professeur avant la fin de l’année scolaire afin d’empêcher la destruction de la Terre ?
Dans Ansatsu Kyoushitsu, les élèves de la classe 3-E du collège Kunugigaoka ont la lourde tâche de défendre leur planète face à un professeur très particulier… Korosensei, une créature tentaculaire qui se déplace à Mach 20 ! »
Ansatsu Kyoushitsu(ou Assassination Classroom en France) vous plonge dans le quotidien d’une classe d’apprentis assassins chapeautés par leur cible au passé mystérieux.
Démarrée en 2012 dans le magazine de prépublication* Weekly Shônen Jump (le même que celui de Naruto, Bleach, One Piece et cie.), Yuusei Matsui signe avec cette série un autre succès dépassant de loin son autre oeuvre majeure : Majin Tantei Nougami Neuro.
Après 13 tomes (toujours en cours), un OAV, un film live et un jeu vidéo, Ansatsu Kyoushitsu se pare d’un anime haut en couleurs qui va être l’objet de ma critique éclair venant d’une lectrice manga.
Les plus
Les moins
Personnage principal original : une créature aux 1000 talents qui sert de professeur et de cible à abattre pour une classe d'exclus
Trop insistant sur le côté "brimade" (dans l'anime).
Humour très présent
Design des personnages diversifié mais... peut-être pas au goût de tous
Animation propre et soignée
Manque peut-être d'un fil rouge qui nous scotche à notre écran
Style graphique prononcé, très coloré
Des arcs sur certains membres de la classe E manquants
Travail des doubleurs (seiyuus) de qualité pour rendre la classe E vivante
Beaucoup moins d'intérêt pour ceux qui ont déjà lu le manga
Conclusion À regarder si on a la flemme de commencer le manga, si on veut découvrir une histoire originale et un casting très sympathique, si on est déjà un grand fan d’Ansatsu Kyoushitsu ou de Jun Fukuyama (le doubleur de Korosensei)!
Dans l’ensemble, l’anime est une bonne adaptation, très fidèle à l’oeuvre originale tout en ajoutant sa petite patte artistique. Voir s’animer Korosensei et la classe 3-E fait plaisir. (Même si, personnellement, je n’aime pas trop la tête du « héros » Nagisa version anime…) Le principal point noir que je soulignerais : 22 épisodes ne me semblent pas suffisants pour couvrir les derniers arcs scénaristiques du manga qui sont très importants en terme de révélations. Mais on peut toujours espérer avoir une 2ème saison, une fin originale ou se rabattre sur la version papier !
Zure, une amatrice de takoyakis et d’histoires complètement barges.
Note 1 : Je teste un nouveau format de post + court qui alternera avec le format + complet, n’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.
Note 2: Vous pouvez maintenant me suivre sur Facebook / Twitter / Google+ (au choix) si vous souhaitez ne pas rater les prochains articles et suivre mes péripéties vidéoludiques/animesques ! ;)
Shôjo : désigne un type de manga principalement destiné aux jeunes adolescentes, souvent équivalent à des histoires de romances se déroulant dans un cadre lycéen japonais.
« Tonari no Kaibutsu-kun narre les péripéties de Shizuku Mizutani, une lycéenne dont la seule joie est d’étudier. Tout change dans son quotidien lorsqu’elle fait la rencontre du rebelle Haru Yoshida, l’éternel absent de la classe. D’une vie sociale au point mort, elle doit désormais faire avec un voisin de cours très farfelu. »
Aussi appelé « Le garçon d’à côté » ou « My little monster » en anglais, Tonari no kaibutsu-kun est un manga en 12 tomes (+ 1 tome bonus) imaginé par Robico. C’est une série sans prise de tête, idéale pour ceux qui veulent une histoire qui ne s’étire pas à l’infini.
[ Avant d’entamer la « critique » de cette série, je tenais à préciser que cet article fut un exercice difficile. J’ai réalisé que ce qui fait la richesse d’un shôjo, ce n’est pas forcément son scénario, qui se base sur ces éléments clés : une jeune fille tombe amoureuse d’un beau garçon et de fil en aiguille, ils finissent ensemble, fin.
Pour moi, là où un shôjo peut marquer des points, c’est la relation en elle-même, la manière dont sont traités les personnages et/ou son pitch de base. Ce sont des éléments auxquels on apporte plus d’importance que dans les mangas typés pour garçons. Bien sûr, on n’échappera pas aux stéréotypes habituels, mais on peut espérer trouver des personnages plus subtils qu’on ne le pense. ]
Les protagonistes : Haru Yoshida & Shizuku Mizutani
ConcernantTonari no Kaibutsu-kun, c’est un shôjo sans prétention qui regroupe probablement les meilleurs éléments du genre, le tout sans temps mort ou de passages « bouche-trous » qui rallongent artificiellement le manga. Ainsi, il est très plaisant de suivre les aventures de Shizuku & Haru, mais aussi celles de leurs amis tout aussi délurés qu’eux (Natsume, Sasayan, Yamaken).
Ses principales qualités :
– L’humour fait mouche et les running-gags restent excellents sans être trop répétitifs. – Les personnages principaux re-visitent les stéréotypes du genre, ce qui les rendent très attachants et uniques à leur manière. – L’héroïne n’est pas une jeune fille fleur bleue en attente du baiser du Prince Charmant. Shizuku est un personnage stable, qui même en évoluant, reste fidèle à elle-même. – Les dessins sont jolis et surtout, très constants. – Dynamique de couple inhabituel, rafraichissant. – Pas de rivales débiles à la langue de vipère, pas de « creux » après formation du couple principal.
– Un peu WTF par moment, mais c’est ce qui fait son charme. – La fin est très satisfaisante, pile ce qu’il faut pour conclure l’histoire « naturellement » et sans frustration.
Ses potentiels défauts :
– Cela reste un shôjo, donc si on n’aime pas les histoires à l’eau de rose, même non conventionnelles, on est mal barré.
– Une édition française qui en fera fuir plus d’un. Même en étant une fille, c’est difficile d’acheter des tomes aussi enfantins d’apparence extérieure (c’est quoi cette typo pour gamines prépubères ?!). Voici un petit comparatif ci-dessous :
Jaquette FR de Tonari no Kaibutsu-kun (tome 6)
Jaquette JP de Tonari no Kaibutsu-kun (tome 1)
Jaquette US de Tonari no Kaibutsu-kun (tome 5)
Et pour les indécis, Brain’s Base a adapté les 16 premiers chapitres en animé (sur 56). Soit 13 épisodes + 1 épisode spécial pour vous convaincre de plonger dans l’univers de Tonari no Kaibutsu-kun.
Dernier point avant de conclure cet article, je souligne le fait que ce manga s’adresse tout autant aux filles qu’aux garçons, d’où mon coup de gueule envers Pika Edition et leurs choix de visuels pour la jaquette.
C’est un excellent manga à parcourir quand vous avez besoin d’une lecture drôle, sans frustration, avec des personnages hauts en couleurs et qui offre une vraie conclusion. Tentez l’expérience, vous ne le regretterez pas !
Zure, née sous le signe du coq dans l’astrologie chinoise.
Dating-sim :diminutif de dating-simulation, c’est un genre peu connu en Europe qui est assimilé aux jeux de drague. Le joueur développe ses relations avec les personnages à travers différents choix, ce qui a une influence au cours du jeu, mais peut aussi en déterminer la fin.
« L’histoire de Danganronpa démarre lors de la rentrée de Makoto Naegi. Il vient tout juste d’être admis à la Hope’s Peak Academy, une école réputée pour regrouper la crème de la crème de l’élite japonaise, surnommés les « Ultimate Students ». Cependant tout ne se passe pas comme prévu…
A leur arrivée, Monokuma – un étrange nounours – confine les 15 étudiants au sein de l’école. L’ours moqueur prend le pouvoir et décrète que nul ne pourra quitter le bâtiment à moins de tuer un de ses camarades ! De plus, si le reste de la classe n’arrive pas à découvrir le coupable, tous seront punis par une mort atroce quand ce dernier partira libre.
Percer tous les mystères de l’école tout en survivant aux provocations de Monokuma, la tâche ne sera pas aisée pour Makoto et les 14 autres « Ultimate students ». »
A la croisée des chemins entre un Dix petits nègres(pour l’aspect mystère à huis clos), un Ace Attorney (pour les phases de tribunal) et un Persona(pour le côté dating-sim), ce visual novel est arrivé sur la PS Vita en 2014 dans nos contrées européennes.
Réédition des versions PSP – iOS/Android limitées au territoire japonais, je ne pouvais pas passer à côté de cet OVNI qui regroupe mes genres préférés en un seul jeu !
Cependant, s’il y a la possibilité d’avoir les voix japonaises avec les textes en anglais (VOSTA), Danganronpa fait partie de la grande famille des jeux très fournis en texte mais hélas, non-traduits en français.
Malgré cette contrainte de localisation, est-ce que ce mix de genres fonctionne vraiment bien ? La réponse est oui, comme le prouve mes 29h de jeu.
La phase exploration de Danganronpa – Source : jeuxvideo.com
L’une des premières choses qui frappe en lançant Danganronpa : Trigger Happy Havoc est le style graphique. Les menus sont très colorés et les personnages manga en 2D sont « posés » dans un décor en semi-3D. C’est un parti pris qui dynamise la direction artistique du jeu et la rend quelque peu unique.
Le portage de la PSP vers la PS Vita apporte des images en HD, bien que les décors restent globalement très vides, ce qui est un peu dommage.
Hormis l’aspect esthétique, il faut noter que le jeu est décomposé en 3 phases distinctes : la phase « dating-sim » où on apprend à connaître ses compagnons de fortune, la phase « exploration/enquête » fait souvent suite à un meurtre, puis la phase « tribunal » où il va falloir élucider l’affaire pour sauver sa peau.
Si chacune apporte son lot de dialogues et de révélations en tout genre, celle qui constitue réellement la particularité de la franchise Danganronpa est incontestablement la phase au tribunal.
La phase tribunal, un moment toujours très tendu – Source : kotaku.com
Les phases de procès forment véritablement le coeur du jeu car ce sont des moments assez soutenus où les déclarations de chaque étudiant fusent de toute part, chacun clamant son innocence. On sent la tension monter au sein de cette petite communauté car les enjeux sont élevés.
En tant que Makoto Naegi, il nous faut utiliser les bons arguments sous forme de « truth bullet » et tirer sur les bonnes phrases, tout cela en temps limité. Au fur et à mesure que le jeu avance, des nouveaux obstacles s’ajoutent et encombrent l’écran de manière à ajouter du piquant. Etonnamment, toutes les touches de la PS Vita sont utilisées, chose que je n’aurais pas imaginée pour un visual novel.
Les procès mouvementés de Danganronpa – Source : jeuxvideo.com
Loin de se cantonner à ces phases de réflexion en temps limité, le procès est agrémenté de mini-jeux tels qu’un pendu pour élargir la liste des arguments, ou un jeu de rythme qui permet de se confronter directement à un des personnages.
Un peu difficile d’approche au départ car déroutants, on s’y fait bien à la longue. Ces passages permettant de casser la routine lors d’un procès de manière originale.
Une fois la reconstitution du crime réalisée, Monokuma prononce le verdict et… PUNISHMENT TIME! Une cutscene se lance, le ou la coupable est alors exécuté(e) publiquement d’une manière assez burlesque et glauque à la fois.
Chaque procès est noté selon nos performances (temps, nombre de ratés) et nous offre des Monocoins, monnaie du jeu qui permet d’obtenir des cadeaux à offrir aux autres personnages lors des phases dating-sim.
Monokuma, un être sadique et mignon à la fois
En ce qui concerne les personnages, ils sont très stéréotypés. On décèle en un clin d’oeil le profil de chacun : entre l’otaku hardcore, le délinquant, la gothic lolita, la sportive un peu simplette et la timide écrivaine. Le casting est très hétéroclite, ce qui permet de contenter tous les profils de joueurs.
Le casting de Danganronpa – Trigger Happy Havoc au grand complet
Bien que servi par un magnifique charadesign (les demoiselles sont encore une fois mieux loties), on ne dispose pas d’assez de temps pour approfondir nos relations avec tout le monde en une fois. D’autant plus que la mort frappe très régulièrement notre groupe d’étudiants. Il faudra ainsi refaire le jeu plusieurs fois pour pouvoir récupérer toutes les compétences spécifiques offertes par nos nouveaux amis.
Je ne plaisantais pas quand je parlais de jeu de gestion lors du « School mode » – Source : jeuxvideo.com
Heureusement, cette mouture PS Vita possède un « School mode » débloqué après avoir fini le jeu principal. Sans le contexte de meurtres imposés, le joueur peut librement développer ses relations et glaner les skills manquants, tout en gérant les requêtes de Monokuma sous la forme d’un jeu de gestion. Un bonus agréable qui ajoute quelques heures supplémentaires à un contenu déjà conséquent.
Conclusion : Un très bon jeu où l’ambiance mystérieuse est prenante. Fait notable : l’histoire est bien gérée jusqu’au bout. L’enrobage n’est pas en reste : le charadesign est très joli et les interfaces sont très travaillées. La durée de vie est assez conséquente pour un jeu du genre, sans compter l’inclusion d’un mode complet supplémentaire.
Une des choses que j’ai le plus apprécié : les phases de procès. Tellement sur-vitaminées qu’elles dépassent en intensité les procès d’un Ace Attorney (et il faut le faire).
A côté, si on excepte la relative facilité du jeu (même lorsqu’il est facile de se mélanger les pinceaux lors des argumentaires), les phases d’exploration et de dating-sim pêchent légèrement. Elles paraissent trop lentes comparativement aux phases tribunal.
Un autre point négatif d’importance : il est difficile de s’attacher à tous les personnages, mais c’est hélas intrinsèquement lié à l’histoire.
Et dernier point, le vocabulaire employé n’est pas forcément le plus compliqué, mais il vous faudra tout de même un bon niveau d’anglais pour pouvoir apprécier pleinement l’expérience Danganronpa : Trigger Happy Havoc.