! Note : cet article est un « oldie », il est le premier d’une longue liste de réécritures complètes d’anciens posts sur mon précédent blog. Celui-ci date de 2010 pour comparaison. C’est l’occasion de découvrir d’anciens animes si vous ne les connaissiez pas déjà !
Josei : désigne un type de manga principalement destiné aux femmes (de l’adolescente à la femme de 45 ans et +), abordant des thèmes et contextes plus matures et jugés plus réalistes par rapport aux shôjos.
« Honey & Clover narre la rencontre d’un groupe hétéroclite d’étudiants en art : Yûta Takemoto, Shinobu Morita, Takumi Mayama, Ayumi Yamada et d’une jeune prodige : Hagumi Hanamoto.
Plongés au coeur de la vie quotidienne de cette bande d’amis, nous apprenons à les connaître au gré de leurs romances, de leurs doutes, de leurs joies et de leurs peines. Jusqu’au jour où, inévitablement, leurs routes qui se sont croisées, vont se séparer pour plonger pleinement dans le monde adulte… »
De 2000 à 2006, Umino Chica nous livre un doux récit sur l’entrée dans la vie active de nos différents protagonistes en 10 tomes.
Sa première série, mais aussi son premier gros succès : Honey & Clover reçoit un prix (Kodansha Manga Award, catégorie shôjo). Il est ensuite adapté en deux saisons d’anime entre 2005-2006, en film live en 2006, puis en drama au Japon et à Taiwan en 2008.
A-t-il véritablement mérité cet engouement ? Et pourquoi ?
Mon propos est ouvertement biaisé, mais comment ne pas résister lorsqu’un auteur nous offre sur un plateau l’histoire d’une belle amitié, saupoudrée d’humour.
On suit la période estudiantine mouvementée de ces cinq amis qui profitent de ces moments ensemble avant de finalement s’intégrer à la société, chacun de leur côté, à leur rythme.
Papa Mayama et ses enfants.
OK, on se souviendra de la partie de Twister entre Takemoto et Morita, de la cuisine expérimentale de Hagu et de Ayumi ou bien du sérieux à quasi toute épreuve de Mayama. Mais au final, on finit assez aisément par entrer dans les délires et peines de ce groupe. Et c’est avec beaucoup de peine que nous les quittons.
Plus qu’un simple mélange de gags et passages émotionnels, Umino Chica nous dépeint des relations interpersonnelles crédibles auxquels on peut s’identifier, étant japonais ou non. La romance est présente, mais Honey & Clover c’est avant tout une ode à la vie.
Du moins, c’est ce que j’en retire de mon visionnage et de ma lecture. Évidemment, à chacun de se faire son propre avis car ce chef d’oeuvre ne touchera pas tout le monde de la même façon suivant notre passif.
Le seul panty-shot de l’anime se situe dans son opening très étrangement « artistique ».
Dans cet article, mes propos se basent surtout sur mes impressions de la version anime du studio J.C Staff, ce qui en fait une de mes rares exceptions. Pour une fois, je considère que l’adaptation surpasse l’original.
Elle retranscrit fidèlement l’histoire tout en lui apportant beaucoup par un doublage de qualité et une direction irréprochable.
Quand le manga peut parfois sembler brouillon et bazardesque à cause d’un texte trop riche sur chaque case, son adaptation est plus facile à aborder. Surtout que rien n’est vraiment perdu, ce qui peut sembler surprenant au vu de la richesse de l’oeuvre originale.
Pour ma part, je me suis lancée dans l’anime pour diverses raisons :
1. j’ai participé au fansub de Higashi no Eden (aka Eden of the East) dont Umino Chica était la chara-designer originale,
2. l’oeuvre était réputée pour être très sympathique,
3. il y avait des insert songs de Suga Shikao (ci-dessus),
4. le casting de doubleurs (= seiyuus) intégrait un certain Tomokazu Sugita.
Conclusion Dans tous les cas, ce fut une superbe découverte. Un véritable coup de coeur pour lequel j’ai fini par acheter tous les tomes du manga pour redécouvrir l’oeuvre sous un autre angle.
Je le recommande vivement pour ceux qui cherchent une histoire qui vous fera sourire, rire, pleurer de rire mais aussi réfléchir sur la vie et ses petits travers. C’est ce mélange de douceur et d’amertume qui fait l’essence même de mon affection pour Honey & Clover.
Et c’est bien pour cela qu’il faudrait se manifester en France pour qu’ils nous sortent un de ces jours en version physique les deux saisons de l’anime.
La réponse de Kaze sur Twitter, l’espoir peut vivre ! Enfin presque.
Pour visionner/lire Honey & Clover de manière légale :
– La saison 1 sur AnimeDigitalNetwork (ADN).
– La saison 2… là vous trouverez de la lumière car non licenciée en France.
– Les 10 tomes chez Kana.
Zure, une fille un peu paumée qui cherche à trouver le sens de sa vie.
! Malgré la définition ci-dessous, je précise que cet article n’est pas spoilant !
Spoil(er) : désigne le fait de gâcher la surprise en dévoilant des informations sur la suite de l’histoire à des personnes qui n’en sont pas au même point.
« Pénétrez dans l’univers mystérieux du Quindecim, un bar un peu particulier. Ses clients n’ont aucune idée de comment ils y sont arrivés.
Cependant, pour en sortir, il n’y a qu’une seule solution : participer à des jeux étranges où leur vie est mise en jeu. Le tout sous l’oeil perçant de Decim, un barman inexpressif qui en sait plus qu’on ne le pense, et de son assistante : une jeune amnésique aux cheveux noirs. »
Diffusé entre janvier et mars 2015, l’anime de Death Parade est produit par Madhouse (Card Captor Sakura,Monster, Death Note, Parasite). Oeuvre originale de Yuzuru Tachikawa en 12 épisodes, elle étend l’univers présenté par l’OAV Death Billiards de 2013 lors du « Project Mirai », une initiative du gouvernement japonais pour entraîner des animateurs juniors.
En bref, beaucoup de potentiel surtout grâce à son ambiance qui change un peu de l’habitude. Et pour ne pas vous spoiler* trop méchamment, je préfère vous retracer mon parcours de l’expérience Death Parade pour vous livrer mes impressions.
A l’origine, j’étais tombée dessus sur Random Curiosity, un blog qui couvre semaine par semaine la majorité des animes d’une saison. Néanmoins, il ne m’avait pas particulièrement intriguée. Mais ça, c’était avant que son opening se lance au karaoké géant de l’Epitanime…
(Juste une précision, cet opening n’a strictement rien à voir avec l’ambiance réelle de l’anime qui est plutôt sombre.)
Une fois l’air groovy et le « Everybody, put your hands up! » entrés dans ma tête… je n’avais qu’une hâte : le visionner pour me faire ma propre idée de l’anime.
Parce que bon… Death Parade m’a fait découvrir BRADIO, un groupe japonais très funky ultra sympathique à écouter. Jamais un clip kitch ne m’aura autant fait halluciner, l’opening ne vous semblera plus jamais pareil après visionnage.
Oui, c’est bien un japonais avec un afro. Oui, ça existe. Oui, j’adore BRADIO donc fallait mettre une image d’eux.
Revenons à nos moutons. Le 1er épisode entamé, cela me laissait sur ma faim. Hélas, il se faisait tard, donc j’ai attendu le lendemain pour regarder 3 autres épisodes. Une fois le week-end passé : je me suis enfourné le reste des épisodes (8) en une soirée.
Conclusion Jamais zappé ni l’opening, ni l’ending. Chaque épisode apporte son lot d’émotions, de réflexions et de questions. Un duo principal intéressant et crédible. Des personnages récurrents un peu en retrait, mais ne gâchent en rien l’expérience. Une belle animation CONSTANTE. Pas de vraie frustration. C’est peut-être exagéré, mais personnellement j’ai juste envie de dire : magnifique.
Pour donner une idée du niveau d’appréciation : au commencement de l’écriture de cet article, je n’avais aucune idée de comment parler de Death Parade sans dire seulement « c’est bien », puis les mots sont venus naturellement.
Bref, je suis ébahie devant une petite perle de la japanimation qui n’a pas connu le succès commercial escompté au Japon. Je peux comprendre que ce ne soit pas la tasse de thé de tous. Pour ma part, j’attends une édition Blu-ray de pied ferme en France !
TPS – Third person shooter : un jeu de tir où la caméra est située derrière le personnage joué
Le premier Mass Effect sorti en 2007 marque le début d’une grande aventure en trois actes où il sera question de sauver la galaxie à de nombreuses reprises avec notre Commandant Shepard, plus BADASS que jamais avec son fidèle vaisseau : le Normandy.
Le Normandy SR1 de Mass Effect
Jamais je ne me serais vue finir un action-RPG avec du tir à la 3ème personne. Cependant, j’ai craqué après des soldes Steam durant une période creuse en terme de jeux. Et, croyez-moi, j’ai sacrément bien fait. J’aurais pu passer à côté d’une perle en terme d’expérience.
Vos compagnons de route. Oui ça en fait beaucoup… Mince, j’ai oublié Zaeed et Javik !
L’atout principal de Mass Effect est sa narration : les missions scénarisées s’enchaînent sans répit, délivrant des scènes épiques que Michael Bay ne renierait pas, et des choix cornéliens.
D’autant plus que Bioware nous offre la possibilité de choisir l’orientation des répliques de notre Shepard, un geste anodin qui aura une conséquence plus ou moins importante sur les jeux suivants et surtout… va nous permettre de poursuivre une relation amoureuse avec l’un de nos coéquipiers (Kaidan ! <3).
Ma FemShepard – Mass Effect 1
Ma FemShepard – Mass Effect 2
Ma FemShepard – Mass Effect 3
Quant à l’aspect jeu de tir : j’étais quelque peu pataude au départ, mais cela ne m’a pas vraiment pénalisée (bon, ok, je demandais à mon copain de faire les sales besognes si VRAIMENT nécessaire.) Mass Effectn’est pas particulièrement reconnu pour son aspect action, même si les créateurs ont bonifié les combats au fur et à mesure des opus.
Mass Effect 1 – Phase de combat
Mass Effect 2 – Phase d’exploration
Mass Effect 3 – Phase de combat
Mon engouement pour Mass Effect se reflète par :
– Chaque jeu m’aura pris environ 50 à 60 heures, toutes les quêtes finies. Soit plus de 150 heures au total.
– J’ai installé Origin (car Mass Effect 3 ne se trouve pas sur Steam).
– J’ai acheté tous les DLC solos ayant un intérêt scénaristique (mon porte-feuille a souffert).
– J’ai plus ou moins fait la paix avec les jeux d’action.
– Un grand sentiment de vide m’a emparée quand j’ai fini le DLC Citadelle. Adieu Commandant Shepard, adieu Kaidan.
Mes moments de frustration :
– Pas de compatibilité manette sur PC (alors que le jeu a été pensé pour une manette)
– Le micmac pas possible pour transférer l’apparence de ma Shepard de Mass Effect 2 vers Mass Effect 3 (WTF?)
– Des petits bugs lors de la mission « Lair of the Shadow Broker » qui faisaient crasher le jeu sans raison apparente > nécessite une vérification des fichiers dans les paramètres Steam
– Les mini-jeux à la con pour interagir avec des coffres/portes/rochers dans Mass Effect 1, le Mass Effect 2 était mieux loti mais je m’en serais bien passée.
– Un peu trop de chargements.
Mass Effect 1 – Ça c’est les sales besognes dont s’occupait mon copain. Immersion garantie. On hack même des cailloux dans la nature.
Conclusion : La saga Mass Effect mérite les honneurs qu’on lui accorde. Plus qu’un simple Action-RPG, c’est un magnifique soap-opéra spatial qui vous transporte dans les confins de l’univers, mêlant prophéties, guerres et l’histoire d’un héros/une héroïne. Vous êtes le Commandant Shepard et vous le valez bien. (Ou presque, si on oublie la fin hautement controversée.)
Zure, une fille qui rêve d’être aussi BADASS que son Commandant Shepard.
Magazine de prépublication : au Japon, tous les mangas paraissent chapitre par chapitre dans des magazines afin de jauger leur popularité. Si l’oeuvre ne trouve pas son public, elle s’arrête purement et simplement. Dans le cas contraire, les chapitres sont compilés en « tanbôkon », le format en tome que nous connaissons en France.
« Quelle serait votre réaction si vous aviez pour tâche de tuer votre professeur avant la fin de l’année scolaire afin d’empêcher la destruction de la Terre ?
Dans Ansatsu Kyoushitsu, les élèves de la classe 3-E du collège Kunugigaoka ont la lourde tâche de défendre leur planète face à un professeur très particulier… Korosensei, une créature tentaculaire qui se déplace à Mach 20 ! »
Ansatsu Kyoushitsu(ou Assassination Classroom en France) vous plonge dans le quotidien d’une classe d’apprentis assassins chapeautés par leur cible au passé mystérieux.
Démarrée en 2012 dans le magazine de prépublication* Weekly Shônen Jump (le même que celui de Naruto, Bleach, One Piece et cie.), Yuusei Matsui signe avec cette série un autre succès dépassant de loin son autre oeuvre majeure : Majin Tantei Nougami Neuro.
Après 13 tomes (toujours en cours), un OAV, un film live et un jeu vidéo, Ansatsu Kyoushitsu se pare d’un anime haut en couleurs qui va être l’objet de ma critique éclair venant d’une lectrice manga.
Les plus
Les moins
Personnage principal original : une créature aux 1000 talents qui sert de professeur et de cible à abattre pour une classe d'exclus
Trop insistant sur le côté "brimade" (dans l'anime).
Humour très présent
Design des personnages diversifié mais... peut-être pas au goût de tous
Animation propre et soignée
Manque peut-être d'un fil rouge qui nous scotche à notre écran
Style graphique prononcé, très coloré
Des arcs sur certains membres de la classe E manquants
Travail des doubleurs (seiyuus) de qualité pour rendre la classe E vivante
Beaucoup moins d'intérêt pour ceux qui ont déjà lu le manga
Conclusion À regarder si on a la flemme de commencer le manga, si on veut découvrir une histoire originale et un casting très sympathique, si on est déjà un grand fan d’Ansatsu Kyoushitsu ou de Jun Fukuyama (le doubleur de Korosensei)!
Dans l’ensemble, l’anime est une bonne adaptation, très fidèle à l’oeuvre originale tout en ajoutant sa petite patte artistique. Voir s’animer Korosensei et la classe 3-E fait plaisir. (Même si, personnellement, je n’aime pas trop la tête du « héros » Nagisa version anime…) Le principal point noir que je soulignerais : 22 épisodes ne me semblent pas suffisants pour couvrir les derniers arcs scénaristiques du manga qui sont très importants en terme de révélations. Mais on peut toujours espérer avoir une 2ème saison, une fin originale ou se rabattre sur la version papier !
Zure, une amatrice de takoyakis et d’histoires complètement barges.
Note 1 : Je teste un nouveau format de post + court qui alternera avec le format + complet, n’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.
Note 2: Vous pouvez maintenant me suivre sur Facebook / Twitter / Google+ (au choix) si vous souhaitez ne pas rater les prochains articles et suivre mes péripéties vidéoludiques/animesques ! ;)
Un blog, des jeux vidéo, des mangas. Et un peu de ma vie.