! Malgré la définition ci-dessous, je précise que cet article n’est pas spoilant !
Spoil(er) : désigne le fait de gâcher la surprise en dévoilant des informations sur la suite de l’histoire à des personnes qui n’en sont pas au même point.
« Pénétrez dans l’univers mystérieux du Quindecim, un bar un peu particulier. Ses clients n’ont aucune idée de comment ils y sont arrivés.
Cependant, pour en sortir, il n’y a qu’une seule solution : participer à des jeux étranges où leur vie est mise en jeu. Le tout sous l’oeil perçant de Decim, un barman inexpressif qui en sait plus qu’on ne le pense, et de son assistante : une jeune amnésique aux cheveux noirs. »
Diffusé entre janvier et mars 2015, l’anime de Death Parade est produit par Madhouse (Card Captor Sakura,Monster, Death Note, Parasite). Oeuvre originale de Yuzuru Tachikawa en 12 épisodes, elle étend l’univers présenté par l’OAV Death Billiards de 2013 lors du « Project Mirai », une initiative du gouvernement japonais pour entraîner des animateurs juniors.
En bref, beaucoup de potentiel surtout grâce à son ambiance qui change un peu de l’habitude. Et pour ne pas vous spoiler* trop méchamment, je préfère vous retracer mon parcours de l’expérience Death Parade pour vous livrer mes impressions.
A l’origine, j’étais tombée dessus sur Random Curiosity, un blog qui couvre semaine par semaine la majorité des animes d’une saison. Néanmoins, il ne m’avait pas particulièrement intriguée. Mais ça, c’était avant que son opening se lance au karaoké géant de l’Epitanime…
(Juste une précision, cet opening n’a strictement rien à voir avec l’ambiance réelle de l’anime qui est plutôt sombre.)
Une fois l’air groovy et le « Everybody, put your hands up! » entrés dans ma tête… je n’avais qu’une hâte : le visionner pour me faire ma propre idée de l’anime.
Parce que bon… Death Parade m’a fait découvrir BRADIO, un groupe japonais très funky ultra sympathique à écouter. Jamais un clip kitch ne m’aura autant fait halluciner, l’opening ne vous semblera plus jamais pareil après visionnage.
Oui, c’est bien un japonais avec un afro. Oui, ça existe. Oui, j’adore BRADIO donc fallait mettre une image d’eux.
Revenons à nos moutons. Le 1er épisode entamé, cela me laissait sur ma faim. Hélas, il se faisait tard, donc j’ai attendu le lendemain pour regarder 3 autres épisodes. Une fois le week-end passé : je me suis enfourné le reste des épisodes (8) en une soirée.
Conclusion Jamais zappé ni l’opening, ni l’ending. Chaque épisode apporte son lot d’émotions, de réflexions et de questions. Un duo principal intéressant et crédible. Des personnages récurrents un peu en retrait, mais ne gâchent en rien l’expérience. Une belle animation CONSTANTE. Pas de vraie frustration. C’est peut-être exagéré, mais personnellement j’ai juste envie de dire : magnifique.
Pour donner une idée du niveau d’appréciation : au commencement de l’écriture de cet article, je n’avais aucune idée de comment parler de Death Parade sans dire seulement « c’est bien », puis les mots sont venus naturellement.
Bref, je suis ébahie devant une petite perle de la japanimation qui n’a pas connu le succès commercial escompté au Japon. Je peux comprendre que ce ne soit pas la tasse de thé de tous. Pour ma part, j’attends une édition Blu-ray de pied ferme en France !
Magazine de prépublication : au Japon, tous les mangas paraissent chapitre par chapitre dans des magazines afin de jauger leur popularité. Si l’oeuvre ne trouve pas son public, elle s’arrête purement et simplement. Dans le cas contraire, les chapitres sont compilés en « tanbôkon », le format en tome que nous connaissons en France.
« Quelle serait votre réaction si vous aviez pour tâche de tuer votre professeur avant la fin de l’année scolaire afin d’empêcher la destruction de la Terre ?
Dans Ansatsu Kyoushitsu, les élèves de la classe 3-E du collège Kunugigaoka ont la lourde tâche de défendre leur planète face à un professeur très particulier… Korosensei, une créature tentaculaire qui se déplace à Mach 20 ! »
Ansatsu Kyoushitsu(ou Assassination Classroom en France) vous plonge dans le quotidien d’une classe d’apprentis assassins chapeautés par leur cible au passé mystérieux.
Démarrée en 2012 dans le magazine de prépublication* Weekly Shônen Jump (le même que celui de Naruto, Bleach, One Piece et cie.), Yuusei Matsui signe avec cette série un autre succès dépassant de loin son autre oeuvre majeure : Majin Tantei Nougami Neuro.
Après 13 tomes (toujours en cours), un OAV, un film live et un jeu vidéo, Ansatsu Kyoushitsu se pare d’un anime haut en couleurs qui va être l’objet de ma critique éclair venant d’une lectrice manga.
Les plus
Les moins
Personnage principal original : une créature aux 1000 talents qui sert de professeur et de cible à abattre pour une classe d'exclus
Trop insistant sur le côté "brimade" (dans l'anime).
Humour très présent
Design des personnages diversifié mais... peut-être pas au goût de tous
Animation propre et soignée
Manque peut-être d'un fil rouge qui nous scotche à notre écran
Style graphique prononcé, très coloré
Des arcs sur certains membres de la classe E manquants
Travail des doubleurs (seiyuus) de qualité pour rendre la classe E vivante
Beaucoup moins d'intérêt pour ceux qui ont déjà lu le manga
Conclusion À regarder si on a la flemme de commencer le manga, si on veut découvrir une histoire originale et un casting très sympathique, si on est déjà un grand fan d’Ansatsu Kyoushitsu ou de Jun Fukuyama (le doubleur de Korosensei)!
Dans l’ensemble, l’anime est une bonne adaptation, très fidèle à l’oeuvre originale tout en ajoutant sa petite patte artistique. Voir s’animer Korosensei et la classe 3-E fait plaisir. (Même si, personnellement, je n’aime pas trop la tête du « héros » Nagisa version anime…) Le principal point noir que je soulignerais : 22 épisodes ne me semblent pas suffisants pour couvrir les derniers arcs scénaristiques du manga qui sont très importants en terme de révélations. Mais on peut toujours espérer avoir une 2ème saison, une fin originale ou se rabattre sur la version papier !
Zure, une amatrice de takoyakis et d’histoires complètement barges.
Note 1 : Je teste un nouveau format de post + court qui alternera avec le format + complet, n’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.
Note 2: Vous pouvez maintenant me suivre sur Facebook / Twitter / Google+ (au choix) si vous souhaitez ne pas rater les prochains articles et suivre mes péripéties vidéoludiques/animesques ! ;)
« Himegoto : Juukyuusai no seifuku suit l’histoire de trois étudiants : Yuki, un garçon manqué qui ne peut se sentir femme que lorsqu’elle porte sa jupe de lycéenne; Mikako, une fille innocente le jour et qui vend son corps la nuit; et Kaito, un jeune homme très populaire mais qui aime se travestir en secret. Alors qu’ils entament leurs plus belles années, le quotidien va les rattraper et faire croiser leurs routes. »
! Attention ! : Cette oeuvre est NFSW et est uniquement recommandée pour un public mature.
A vrai dire, je suis tombée par hasard sur ce manga de Minemami Ryo. C’est en faisant un tour sur ma plateforme de lecture en ligne préférée dans l’espoir d’avoir un nouveau chapitre de Horimiya ou d’Ao no Exorcist -Blue Exorcist- que j’ai découvert Himegoto.
Attirée au premier abord par les dessins notamment par leur jaquette, les thèmes abordés par Himegoto : Juukyuusai no seifuku sont quelques peu « originaux », entre l’indécision de Yuki qui n’arrive pas à s’affirmer en tant que femme, les plaisirs malsains de Mikako ou la manière d’aborder le travestissement du personnage de Kaito. Tout est soigné dans cette série.
Même si après le 1er chapitre, on peut se demander : « Mais qu’est-ce que je viens de lire ?!« . On reste intrigué de savoir où cette histoire va nous mener, surtout passé l’introduction des trois personnages. Leurs interactions font parfois sourire, au vu des quiproquos qui vont s’enchaîner.
En tout cas, si on passe outre les diverses scènes de sexe pas tout à fait gratuites, les problèmes de notre trio peuvent parfois sembler surréalistes pour nous, les occidentaux. Il peut être difficile de s’assimiler à ces protagonistes assez inhabituels dans un certain sens.
Mais d’un autre côté, même si ce n’est qu’une oeuvre de fiction, il faut se dire qu’en lisant Himegoto : Juukyuusai no seifuku, on pénètre dans des thématiques qui miroitent une face plus « sombre » du Japon qui n’est pas forcément connue de tous : la prostitution des jeunes adolescentes notamment.
En connaissant ces éléments, on peut déduire que cette oeuvre n’est pas à la portée de tous. Et je ne peux que conseiller d’avoir une bonne connaissance de la culture pour pouvoir vraiment bien profiter de ce portrait subtil de ces trois jeunes adultes dans le flou surtout quand ils vont devoir se remettre en question.
Comme quoi, le hasard peut parfois bien faire les choses en me faisant découvrir cette série grâce à sa jaquette ! Cela dit, je suis assez captivée par l’intrigue, enfin surtout curieuse d’où ça va nous mener.
Pour ceux qui aimeraient découvrir cette oeuvre, je n’ai hélas pas de liens en français, mais je peux vous proposer un lien vers « Megchan’s scanlations« , la« team » m’a fait découvrir cette série. En fait, c’est le fruit d’une collaboration entre plusieurs teams et personnes (Megchan’s Scanlations + Krim + Kurokishi Scans (+ Kidu’s Scanlations pour les chapitres 1 à 11) d’où la lenteur de diffusion.
En terme de traduction, on est quasiment à la fin du 2ème tome, quand 6 tomes sont parus pour le moment. Ce qui laisse encore une certaine marge avant de rattraper le Japon… Patience donc !
Pour finir :
Oui, les mangas, ce n’est pas que de la baston ou des adolescentes en chaleur. Et oui, je lis des choses qui peuvent contenir des scènes assez explicites (sans que ça devienne un hentaï*, faut pas abuser quand même). Vous êtes prévenus :)
Zure, une otaku qui aime des oeuvres… originales.
Un blog, des jeux vidéo, des mangas. Et un peu de ma vie.