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The Walking Dead – le jeu, pas la série

Point & Click : genre de jeu particulier qui se focalise sur la narration et les résolutions d’énigmes, tire son nom de l’utilisation prédominante de la souris.

Aujourd’hui, je ne parle pas de la série TV, ni du comic original, ni du mauvais FPS décliné de la franchise, ni du pinball sur PS Vita, mais bien du point & click conçu par Telltale Games qui a remporté le prix de meilleur jeu de l’année 2012. (Oui, ça fait un bail.)

« On suit le parcours de Lee Everett, un condamné qui n’ira pas en prison comme prévu. Par la force des choses, il finit par prendre la charge de Clementine, une petite fille délaissée. S’occuper d’un enfant n’est pas une chose aisée, mais devoir survivre dans un univers apocalyptique où les zombies (walkers) ont pris le dessus, en est une autre. »

Telle une série télévisée, la première saison est découpée en 5 épisodes qui sortent à quelques semaines d’intervalles chacune. Le jeu complet promet environ 15h de jeu, soit 3h par épisode. De quoi rentabiliser assez vite son achat ;)

A l’instar de Mass Effect, entre quelques séquences d’actions ou de résolutions de « puzzles », on est souvent amenés à choisir la manière dont on va répondre lors des dialogues. Nos interlocuteurs mémorisent tous nos faits et gestes lors de ces moments en temps limité et cela impacte le récit que ce soit à court ou sur le long terme.

Si on en revient toujours au gameplay, c’est parce qu’il met en exergue une écriture fine et des personnages toujours nuancés. Rarement un clic n’aura eu autant de poids et d’émotion dans un jeu de ce type.

Alors que vous ne faites que cliquer et suivre du texte sur un écran, vous vous retrouvez vraiment dans la peau de Lee sans vous en rendre compte au 1er abord.
On se souviendra dans les grandes lignes de chaque personnage secondaire (Kenny, Lily, Larry, Carley, Molly, Glenn-y) car ils apportent tous leur brique à cet édifice qu’est la saison 1 de Walking Dead sauce Telltale. Fidèle à ses origines, l’hécatombe est assez prévisible et suscitera toujours des réactions.
Mais LE point qui m’aura le plus marqué est « notre » relation avec Clementine : d’étrangers, on se retrouve à vouloir donner le bon exemple à cette petite fille au travers de nos actions, à préserver sa candeur.

Qu’en retenir au final ?

Pour moi, Walking Dead est le synonyme d’une expérience vidéoludique qui m’aura surprise et fait pleurer comme une madeleine. Moi qui adore les histoires rondement bien menées et qui ne connaissait pas l’univers, ce jeu m’a beaucoup accrochée ! Tellement marquant que même 2 ans après l’avoir fini, j’en garde un excellent souvenir.

Je le recommande assez facilement sauf peut-être à ceux qui ne sont pas patients et qui veulent juste shooter des zombies (pour ça, y’a Left 4 Dead et cie).

Mais merci Telltale pour cette balade. Au passage, j’attends toujours ma saison 3 ! (Malgré une saison 2 moins forte en émotion..)

Disponible sur quasiment toutes les consoles existantes et il se trouve que j’ai la flemme de toutes les lister. Mais pour les joueurs PC : Steam est votre ami !

Zure, qui préfère faire du binge-gaming que du binge-watching.

 

Mass Effect – une trilogie d’exception signée Bioware

TPS – Third person shooter : un jeu de tir où la caméra est située derrière le personnage joué

Le premier Mass Effect sorti en 2007 marque le début d’une grande aventure en trois actes où il sera question de sauver la galaxie à de nombreuses reprises avec notre Commandant Shepard, plus BADASS que jamais avec son fidèle vaisseau : le Normandy.

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Le Normandy SR1 de Mass Effect

Jamais je ne me serais vue finir un action-RPG avec du tir à la 3ème personne. Cependant, j’ai craqué après des soldes Steam durant une période creuse en terme de jeux. Et, croyez-moi, j’ai sacrément bien fait. J’aurais pu passer à côté d’une perle en terme d’expérience.

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Vos compagnons de route. Oui ça en fait beaucoup… Mince, j’ai oublié Zaeed et Javik !

L’atout principal de Mass Effect est sa narration : les missions scénarisées s’enchaînent sans répit, délivrant des scènes épiques que Michael Bay ne renierait pas, et des choix cornéliens.
D’autant plus que Bioware nous offre la possibilité de choisir l’orientation des répliques de notre Shepard, un geste anodin qui aura une conséquence plus ou moins importante sur les jeux suivants et surtout… va nous permettre de poursuivre une relation amoureuse avec l’un de nos coéquipiers (Kaidan ! <3).

Quant à l’aspect jeu de tir : j’étais quelque peu pataude au départ, mais cela ne m’a pas vraiment pénalisée (bon, ok, je demandais à mon copain de faire les sales besognes si VRAIMENT nécessaire.) Mass Effect n’est pas particulièrement reconnu pour son aspect action, même si les créateurs ont bonifié les combats au fur et à mesure des opus.

Mon engouement pour Mass Effect se reflète par :
– Chaque jeu m’aura pris environ 50 à 60 heures, toutes les quêtes finies. Soit plus de 150 heures au total.
J’ai installé Origin (car Mass Effect 3 ne se trouve pas sur Steam).
– J’ai acheté tous les DLC solos ayant un intérêt scénaristique (mon porte-feuille a souffert).
– J’ai plus ou moins fait la paix avec les jeux d’action.
– Un grand sentiment de vide m’a emparée quand j’ai fini le DLC Citadelle. Adieu Commandant Shepard, adieu Kaidan.

Mes moments de frustration :
– Pas de compatibilité manette sur PC (alors que le jeu a été pensé pour une manette)
– Le micmac pas possible pour transférer l’apparence de ma Shepard de Mass Effect 2 vers Mass Effect 3 (WTF?)
– Des petits bugs lors de la mission « Lair of the Shadow Broker » qui faisaient crasher le jeu sans raison apparente > nécessite une vérification des fichiers dans les paramètres Steam
– Les mini-jeux à la con pour interagir avec des coffres/portes/rochers dans Mass Effect 1, le Mass Effect 2 était mieux loti mais je m’en serais bien passée.
– Un peu trop de chargements.

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Mass Effect 1 – Ça c’est les sales besognes dont s’occupait mon copain. Immersion garantie. On hack même des cailloux dans la nature.

Conclusion :
La saga Mass Effect mérite les honneurs qu’on lui accorde. Plus qu’un simple Action-RPG, c’est un magnifique soap-opéra spatial qui vous transporte dans les confins de l’univers, mêlant prophéties, guerres et l’histoire d’un héros/une héroïne. Vous êtes le Commandant Shepard et vous le valez bien. (Ou presque, si on oublie la fin hautement controversée.)

Zure, une fille qui rêve d’être aussi BADASS que son Commandant Shepard.

PAYDAY 2 – braquer des banques n’aura jamais été aussi fun

DLC (en anglais : downloadable content) : cette abréviation désigne le contenu supplémentaire d’un jeu qu’il est possible de télécharger. Cette extension est payante dans la plupart des cas.

Aujourd’hui, je comptais vous parler d’un jeu où même être analphabète ne sera pas pénalisant. Oui, je ne parlerai pas d’un visual novel ou d’un anime japonais… mais de Jour de Paie 2, un FPS (First Person Shooter) !

Plus connu en tant que PAYDAY 2, cette série créé par OVERKILL, un studio indépendant suédois, vous fait passer de l’autre côté de la « force ». Non, nous n’allons pas être de gentils Robin des Bois… mais nous allons être riches !

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Mon personnage sur Payday 2, classe non ?

Le joueur incarne donc un des quatre braqueurs du groupe : Dallas, Chains, Wolf ou Hoxton. Leur nom n’a que peu d’importance (sauf si vous suivez la web série du jeu), car au fond, c’est vous qui allez forger votre personnage au fur et à mesure que les heures passent et que les casses s’enchaînent.
Médic’ ? Gros bourrin ? Adepte de gadgets qui font boum ? Ou bien vous préférez être aussi discret qu’une limace dans un champ de coquelicots ?  Dans PAYDAY 2, vous avez le choix entre 4 classes : le cerveau (mastermind), l’exécuteur (enforcer), le technicien (technician) ou le fantôme (ghost), chacun ayant son lots de compétences qui vous permettront de faire le casse du siècle.

Les missions, au nombre de 17 (ou 21 avec tous les DLC* payants), sont assez variées : hold-up d’une banque, cambriolage de l’appartement d’un sénateur véreux, cuisine de méthamphétamine, vol de tableaux dans un musée, etc.

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Préparatifs avant le braquage de Big Bank.
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Réparation de « The Beast », une perceuse en 3 parties pour ouvrir la plus grosse banque de tout PAYDAY 2.

Cependant, pour profiter au mieux de cette expérience de truand, il est très fortement recommandé de jouer à plusieurs pour pouvoir établir des stratégies plus élaborées.
Que ce soit lors des missions bourrines où les bots (= les PNJ, personnages non joueurs) ne vous relèvent pas quand vous êtes à terre, ou lors des missions en mode infiltration discrète où ils n’agissent tout simplement PAS.
L’aide de joueurs supplémentaires est toujours la bienvenue à partir du moment où tout le monde arrive à se coordonner pour agir. Car la moindre erreur peut faire capoter une mission en un rien de temps. Et pire encore, le jeu est truffé de quelques bugs qu’il faut anticiper, sinon retour à la case départ.

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Bug sur la mission Hotline Miami – Hoxton tasé de manière infinie

Le plus impressionnant reste les mises à jour régulières depuis plus d’un an, faisant de la version PC la version ultime du jeu. (Oui, le jeu existe aussi sur Xbox 360 & PS3, mais ces versions ont été rarement modifiés depuis leur sortie en Août 2013.) 

Par exemple : le Crimefest d’Octobre 2014 aura vu l’introduction d’un nouveau personnage John Wick, d’un changement important des arbres de compétences, l’ajout de nouveaux armes et masques, et verra aussi l’arrivée d’une nouvelle mission : la libération de l’ancien Hoxton de prison, teasée depuis quelques mois.

Dernier point à aborder pour ne pas effrayer les gens qui ne jurent que par des performances techniques de ouf : les graphismes datent un peu, les textures ne sont pas fines et la modélisation des PNJ reste grossière.
Cependant, on met rapidement ces détails de côté pour pleinement se mettre dans la peau de notre génie du mal, d’autant plus que la bande-son du jeu est vraiment cool et punchy ! Pile comme il faut pour s’imprégner de l’ambiance où chaque seconde compte.

En bref, si vous n’êtes pas réfractaire aux FPS, que vous avez des amis et des heures à y consacrer : jetez-vous sur PAYDAY 2 (notamment lors des promotions Steam) ! C’est un très bon investissement et de plus vous soutiendrez OVERKILL, un studio indépendant, qui malgré son budget serré, a le mérite de toujours renouveler le plaisir d’être un braqueur de banque !

Retrouvez PAYDAY 2
Sur Steam (PC)

Zure, une « diva » du crime virtuel qui aime se la péter avec son Bronco .44 et ressusciter des gens.