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Video Games Live – j’y étais

Un peu tardivement, mais je tenais à poster ce petit article car j’ai remarqué que le Video Games Live manquait un peu d’amour en France en terme de couverture « médiatique ».

Petite précision : dû au côté généraliste du sujet, beaucoup de noms seront cités avec un lien Wikipedia afin d’enrichir votre culture vidéoludique.

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VGL – Avant d’entrer dans la salle du Palais des Congrès

Le Mercredi 5 Novembre 2014 marquait le retour de la tournée du Video Games Live en France après plus de 4 ans d’absence.

Tout d’abord qu’est-ce que le VGL ? C’est un spectacle de 2h30 consacré aux plus beaux morceaux de musique de jeux vidéo mêlant orchestre et guitare électrique face à une foule de gamers organisé par un passionné : Tommy Tallarico, compositeur et musicien (Earthworm Jim, Prince of Persia, Tony Hawk’s Skater Pro, Advent Rising entre autres).

Que ce soit des titres récents ou des grands classiques, on ne ménage pas les fans qui sont caressés dans le sens du poil : Metal Gear Solid, Sonic, Final Fantasy, Assasins’s Creed, pour les titres plus connus.

Point à noter : la setlist (programmation) est variable d’une ville à une autre. Le VGL passe par Facebook pour sonder quels sont les morceaux que les fans aimeraient entendre.

Pour Paris, ils ont expressément joué du Assassin’s Creed IV – Black Flag et du Tales of Monkey Island, chose qui n’avait jamais été accordée à la France jusque là !

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L’entracte au VGL – on a un écran de loading nous indiquant le temps de la pause.

Entre quelques interventions très dynamiques de Tommy Tallarico boostant le public parfois un peu mou, nous apprenons qu’Emmanuel Fratianni, le chef d’orchestre de cette tournée européenne était francophone.

De nombreux invités spéciaux agrémentaient ce grand show.

Random Encounter, un groupe de rock venu tout droit des Etats-Unis. nous a agréablement surpris avec leur medley de The Legend of Zelda (Chant des tempêtes~) et leur reprise de la musique de combat de FFVII. Avoir un lead accordéoniste faisait son petit effet dans la salle.

Mais l’un des points d’orgue de la soirée fut la musique de Journey orchestrée par son propre compositeur : Austin Wintory, un homme très jovial et prompt à partager ses anecdotes amusantes sur la création du jeu.

Riva Taylor a prêté sa voix lors de Journey, mais a aussi pu nous interpréter en live son dernier single : le thème officiel du dernier Assassin’s Creed Unity.

Après ce rapide tour de table des différents acteurs du Video Games Live à Paris, c’est sans transition que je tenais à souligner le contact très proche entre le public et toutes ces personnes sur les réseaux sociaux mais aussi en vrai !

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Et oui, j’ai twitté lors de l’entracte et on m’a répondue ! Ps : ne vous moquez pas de mon anglais T_T
VGL-Facebook
Post sur Facebook du VGL

Car bon… avec mes amis, on a un peu attendu après la fin du spectacle, histoire de voir si on pouvait vraiment rencontrer tout ce beau monde. Et ce fut le cas. On a eu la sacré chance d’être parmi les premiers à leur demander des autographes.

C’était la première fois que je rencontrais des célébrités / artistes d’aussi près. On a pu échanger quelques mots avec eux. Très disponibles, ils étaient curieux de savoir si on avait bien apprécié la soirée, quels étaient nos moments forts du VGL, etc.

A ce propos, Tommy Tallarico m’a répondue de manière plus exhaustive sur la future présence de Ace Attorney : le bébé est en route mais nécessite encore du travail !

Si la magie du VGL m’ a enchantée, je regrette tout de même qu’une partie du public français ne semblait pas vraiment « in » (surtout autour de nous, on osait pas trop pousser la voix par moment car les gens étaient visiblement peu enthousiastes) et que par moment, les enceintes grésillaient un peu…
Mais cela ne change rien au fait que je compte sur le fait qu’ils passent nous revoir l’année prochaine ;)

Même s’il ne reste plus beaucoup de temps (voire plus du tout), je conclus cet article sur le projet Kickstarter du Video Games Live : si vous aimez la musique, soutenez-les !

Zure, une gameuse qui apprécie de belles musiques.

PAYDAY 2 – braquer des banques n’aura jamais été aussi fun

DLC (en anglais : downloadable content) : cette abréviation désigne le contenu supplémentaire d’un jeu qu’il est possible de télécharger. Cette extension est payante dans la plupart des cas.

Aujourd’hui, je comptais vous parler d’un jeu où même être analphabète ne sera pas pénalisant. Oui, je ne parlerai pas d’un visual novel ou d’un anime japonais… mais de Jour de Paie 2, un FPS (First Person Shooter) !

Plus connu en tant que PAYDAY 2, cette série créé par OVERKILL, un studio indépendant suédois, vous fait passer de l’autre côté de la « force ». Non, nous n’allons pas être de gentils Robin des Bois… mais nous allons être riches !

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Mon personnage sur Payday 2, classe non ?

Le joueur incarne donc un des quatre braqueurs du groupe : Dallas, Chains, Wolf ou Hoxton. Leur nom n’a que peu d’importance (sauf si vous suivez la web série du jeu), car au fond, c’est vous qui allez forger votre personnage au fur et à mesure que les heures passent et que les casses s’enchaînent.
Médic’ ? Gros bourrin ? Adepte de gadgets qui font boum ? Ou bien vous préférez être aussi discret qu’une limace dans un champ de coquelicots ?  Dans PAYDAY 2, vous avez le choix entre 4 classes : le cerveau (mastermind), l’exécuteur (enforcer), le technicien (technician) ou le fantôme (ghost), chacun ayant son lots de compétences qui vous permettront de faire le casse du siècle.

Les missions, au nombre de 17 (ou 21 avec tous les DLC* payants), sont assez variées : hold-up d’une banque, cambriolage de l’appartement d’un sénateur véreux, cuisine de méthamphétamine, vol de tableaux dans un musée, etc.

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Préparatifs avant le braquage de Big Bank.
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Réparation de « The Beast », une perceuse en 3 parties pour ouvrir la plus grosse banque de tout PAYDAY 2.

Cependant, pour profiter au mieux de cette expérience de truand, il est très fortement recommandé de jouer à plusieurs pour pouvoir établir des stratégies plus élaborées.
Que ce soit lors des missions bourrines où les bots (= les PNJ, personnages non joueurs) ne vous relèvent pas quand vous êtes à terre, ou lors des missions en mode infiltration discrète où ils n’agissent tout simplement PAS.
L’aide de joueurs supplémentaires est toujours la bienvenue à partir du moment où tout le monde arrive à se coordonner pour agir. Car la moindre erreur peut faire capoter une mission en un rien de temps. Et pire encore, le jeu est truffé de quelques bugs qu’il faut anticiper, sinon retour à la case départ.

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Bug sur la mission Hotline Miami – Hoxton tasé de manière infinie

Le plus impressionnant reste les mises à jour régulières depuis plus d’un an, faisant de la version PC la version ultime du jeu. (Oui, le jeu existe aussi sur Xbox 360 & PS3, mais ces versions ont été rarement modifiés depuis leur sortie en Août 2013.) 

Par exemple : le Crimefest d’Octobre 2014 aura vu l’introduction d’un nouveau personnage John Wick, d’un changement important des arbres de compétences, l’ajout de nouveaux armes et masques, et verra aussi l’arrivée d’une nouvelle mission : la libération de l’ancien Hoxton de prison, teasée depuis quelques mois.

Dernier point à aborder pour ne pas effrayer les gens qui ne jurent que par des performances techniques de ouf : les graphismes datent un peu, les textures ne sont pas fines et la modélisation des PNJ reste grossière.
Cependant, on met rapidement ces détails de côté pour pleinement se mettre dans la peau de notre génie du mal, d’autant plus que la bande-son du jeu est vraiment cool et punchy ! Pile comme il faut pour s’imprégner de l’ambiance où chaque seconde compte.

En bref, si vous n’êtes pas réfractaire aux FPS, que vous avez des amis et des heures à y consacrer : jetez-vous sur PAYDAY 2 (notamment lors des promotions Steam) ! C’est un très bon investissement et de plus vous soutiendrez OVERKILL, un studio indépendant, qui malgré son budget serré, a le mérite de toujours renouveler le plaisir d’être un braqueur de banque !

Retrouvez PAYDAY 2
Sur Steam (PC)

Zure, une « diva » du crime virtuel qui aime se la péter avec son Bronco .44 et ressusciter des gens.

Umineko no naku koro ni – un sound novel d’exception

Visual novel (VN en abrégé) : un type de jeu vidéo quasi-exclusivement connu au Japon, souvent assimilé à un « roman interactif » en image et son.

Un beau jour, après avoir testé un premier visual novel traduit par des français, j’ai fini par franchir le pas et commencé à lire les visual novels en anglais (c’était en 3ème, de souvenir). J’avais d’ailleurs commencé par Fate Stay/Night, un VN célèbrement connu pour son histoire qui sort des carcans des jeux pour adultes.
Puis, au vu de l’engouement d’une amie pour Umineko no naku koro ni,  Et  j’ai décidé de le commencer après avoir téléchargé le patch anglais sur Witch Hunt.
N’ayant pas encore vu Higurashi no naku koro ni – Le sanglot des cigales –  à l’époque, je me demandais si ça allait me plaire car les loli meurtrières, c’était pas trop ma tasse de thé. Par précaution, je jette un oeil au synopsis.

« Octobre 1986, toute la famille Ushiromiya se réunit sur l’île de Rokkenjima en vue de discuter de l’héritage colossal que va laisser Kinzo, le patriarche redouté par tous. Si tout se passe bien au départ, une tempête se lève et empêche les 17 résidants de quitter les lieux.
Peu après, des meurtres étranges liés à la légende de la Golden Witch Beatrice se produisent… »

Du mystère ? Des meurtres ? Des huis-clos ? De la magie ?! Mais c’est pile mon genre de lecture ! (Oui, je peux faire peur).

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Du sang dans Umineko. Vous verrez, vous retrouverez souvent cette image~

Cette série de VN a démarré en 2008 et s’est terminé en 2010, elle est découpée en 2 arcs principaux qui se composent de 4 épisodes chacun, la première partie introduisant le mystère ainsi que les personnages et la deuxième partie donnant des éléments de réponses :

– Episode 1 : Legend of the Golden Witch
– Episode 2 : Turn of the Golden Witch
– Episode 3 : Banquet of the Golden Witch
– Episode 4 : Alliance of the Golden Witch

– Episode 5 : End of the Golden Witch
– Episode 6 : Dawn of the Golden Witch
– Episode 7 : Requiem of the Golden Witch
– Episode 8 : Twilight of the Golden Witch

07th Expansion, les créateurs d’Umineko, on a conçu et pensé ce VN en tant que Sound Novel, plus que « Visual ». Les dessins étant très basiques car réalisés par Ryukishi 07, le scénariste. Il faut avouer que son trait est quelque peu… particulier, on voit qu’il est loin d’être un illustrateur de profession. Mais avec l’habitude, on s’y fait (et on finit par les aimer).

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A droite : Battler, le protagoniste « principal » de cette histoire.
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Les cousins de Battler : Georges, Maria, Jessica (de gauche à droite).

Tandis qu’à côté, la bande-son a reçu un soin particulier. Divers artistes ont collaboré pour nous livrer une pléthore de musiques enivrantes qui collent à la perfection aux événements décrits que ce soit dans les moments de stress ou dans les moments joyeux.
Je me souviens encore des frissons qu’un « combat » m’a procuré à la lecture rien qu’à l’écoute du morceau dédié.

  

Avec sa notoriété grandissante, la série a connu une adaptation en anime (qui n’était pas fameuse selon moi), une réédition avec de plus « beaux » dessins et un doublage des dialogues sur PS3/PSP et mobile au Japon, ainsi que divers mangas couvrant chacun un épisode.

Conclusion :
Je ne le recommanderai pas ce jeu en tant 1er VN à lire, surtout pas en anglais. Pour tout vous dire, ce doit être l’un des VN les mieux écrits auxquels j’ai pu être confrontée à ce jour, le vocabulaire étant très fourni et on a peu de phrases qui servent juste à remplir la page (oui, Fate Stay/Night, je m’adresse à toi et à tes descriptions à la Stendhal). Cependant, je remercie et félicite la team de traduction qui a dû adapter tout ce texte avec brio, grâce à eux, j’ai pu découvrir un petit bijou de roman « interactif ».

Umineko no naku koro ni est une oeuvre qui a réussi à me captiver de bout en bout, avec un casting très fourni en personnages. Même si le second arc m’a paru moins bien rythmé et globalement plus WTF, avec notamment une fin qui peut diviser les foules.
C’est une aventure à tenter si on aime sortir des sentiers battus des histoires à l’eau de rose où le héros doit conclure avec une des demoiselles du jeu.

Par contre, une recommandation avant tout : persévérez au moins jusqu’à la fin de la 1ère journée, car il est vrai que l’introduction est assez longue et parfois un peu ennuyante !

Sherlock Zure, une passionnée de mystères en tout genre surtout quand il y a des meurtres en huis-clos.

Angry Birds – epic or not ?

Étant fan de RPG, et étant curieuse du mélange Angry Birds avec ce genre que j’apprécie tant, j’ai testé Angry Birds : EPIC.

Sans dénaturer l’univers d’origine, on se retrouve à devoir, encore une fois, fracasser des cochons verts transgéniques qui ont kidnappé les oeufs que notre piaf rouge protégeait.

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Ecran de combat dans Angry Birds Epic

Moi qui craignais du tour par tour à la Final Fantasy / Dragon Quest like en moins bien, je n’ai pas été déçue en terme de « gameplay » : Rovio utilise convenablement l’écran tactile pour lancer nos attaques, nous protéger, etc.
Bon en même temps, j’admets que je n’ai pas joué à énormément de RPG sur smartphone, donc difficile de faire beaucoup de comparaison. (À la place, j’ai préféré entrer en guerre avec mon ex-coloc pour savoir qui aura le plus de belles cartes dans Ayakashi, un jeu totalement vide d’intérêt si ce n’est pour ses illustrations).

Si dans sa mécanique, le jeu se complexifie un minimum lors de l’arrivée des autres personnages, ce qui rend les joutes plus intéressantes, il reste très simple.
Et malgré toutes les tentations parsemées sur le chemin pour que le joueur passe à la caisse pour des petits items tels que les objets de craft ou des pièces, on peut y résister si on est un minimum patient et qu’on a la motivation de refaire des combats à la pelle.

Du premier abord, de par sa facilité, j’ai la sensation que contrairement à la majorité des Pay-to-Win déguisés en Free-to-Play (F2P), ce Angry Birds Epic a plutôt bien équilibré le bonus procuré par ces items payants.

Mais ! Là où le bat blesse, c’est qu’ils forcent un peu trop le joueur à lier le jeu à Facebook | Google + | Rovio Account et compagnie.
De ce fait, outre les chargements assez longs (celui du lancement étant le pire), si on se retrouve par malheur à ne pas être connecté sur Internet… Et bien, on ne peut plus jouer. (cf image ci-dessous)

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Voici l’écran sur lequel on débarque quand on est dans le métro…

Conclusion :

Angry Birds Epic est un petit RPG surfant sur la popularité de la série mère, et ma foi, il est bien sympathique à parcourir… quand on a une connexion internet à la maison.
Néanmoins, malgré une réalisation de haute facture dans un monde bien coloré, j’aurais peut-être apprécié d’avoir des temps de chargement moins longs. (Et une histoire qui dépasse la taille d’un timbre-poste ? Mais je crois que c’est trop demander là.)

Retrouvez Angry Birds Epic
Sur le Play Store (Android)
Sur l’App Store (iOS)

Zure, une fille qui aimait trop les RPG.